Face à la kasbah de Taourirt, une coopérative a vu le jour en 1988 avec un groupe de 55 femmes ouarzazies.
Ces femmes ont reçu une formation en tissage pendant deux ans.
La fabrication d'un tapis demande du temps, de l’habileté et de la patience. Il convient aussi d'avoir l’œil et la main créatifs. L'objectif de ces femmes est de préserver intactes les traditions du tapis Ouarzazi. C'est là leur moyen d'existence. Elles n’ont pas de salaire fixe mais sont rémunérées sur les commandes et les ventes de la coopérative. A ce jour, il demeure 35 femmes en activité.
Tél : 05 24 88 24 92
Situé sur l’esplanade face à la kasbah de Taourirt, ce musée du cinéma présente décors et accessoires ayant notamment servi au tournage de la saga La Bible. Ouvert tous les jours de 8h à 18h. Entrée : 30 dh – 15 dh sur présentation de la carte d’étudiant et aux groupes à partir de 15 personnes.
Grâce à la contribution des villageois, l'initiateur du projet, Hassan, a réussi à collecter des objets authentiques rares : cruches, ustensiles, outils de tissage, vêtements, moulins, pressoirs… Il a également reçu de ses parents des manuscrits remontant à des centaines d’années. Le musée Smayoune est devenu un petit coin qui conserve l’identité de la communauté chleuh Imeghrane, un lieu pour les curieux qui désirent découvrir une partie du patrimoine amazigh.
L’ambition de Hassan est de créer un musée régional. Un centre de conservation et de valorisation du patrimoine.
Tel : 06 77 55 21 07 ou 06 61 94 50 73
Extraordinaire musée créé à l'initiative de Zaid Abbou, peintre-calligraphe, qui donne ici un apercu authentique de la culture de la région.
Laissez-vous guider par la visite, qui commence par la préhistoire, et qui se poursuit par un éventail des métiers disparus : travaux des champs, cordonnerie, dinanderie, menuiserie, poterie, forge. La partie traitant du textile et des bijoux est exceptionnelle et n'a rien à envier aux musées nationaux. Le musée de l’eau (vidéo) s’organise autour d’un grand bassin d’où s’échappent, légères et peu nombreuses, les bulles d’eau gazeuse de la source. On y trouve des jarres pour l’eau, des gargoulettes en terre cuite, des outres en peaux de vache, des « ougkrour » sortes d’outres à vidanges automatiques du 3ème millénaire avant notre ère et venant d’Égypte... Frisson garanti.
Tout ici a été concu par amour du beau. Petite boutique. Bistrot et casse-croute. Certainement le lieu qui symbolise le mieux le Maroc de demain, loin des chasse- touristes et du désert business.
Le Musée des Oasis occupe un ensemble de trois maisons restaurées dans le ksar El Khorbat Oujdid.
Ce petit musée donne un aperçu de vingt-deux différents aspects de ce qu’était la vie dans une oasis avant l’avènement des transports et des systèmes de communication modernes. L’importance de la collection relative à l’irrigation et à l’agriculture dans ce musée est double. D’abord et surtout, elle offre une image de la vie dans les régions arides du bassin méditerranéen, illustrant son lien inextricable à l’eau, condition de son maintien. Ensuite, elle reprend et complète certains des dialogues culturels mis en exergue par les musées espagnols, en ce sens qu’elle exprime le respect dont l’eau est entourée dans les sociétés islamiques.
©unesco.org
En plus des nombreux objets d'usage traditionnel qu'il contient, ce musée mérite vraiment la visite par l'habitation elle même qu'il occupe et surtout par ses plafonds et piliers en bois peint.
Il conserve notamment des assiettes, portes, archives, portant des symboles hébreux de fabrication judéo-berbère.
A partir 1998, l’ancienne maison du chef du village est transformée en un musée qui reflète le mode de vie des habitants de la région. On y accède par une large cour intérieure surmontée d’arcades sur 2 niveaux.
Le ksar d'Ouled Driss se distingue par son architecture authentique allant de ses longues tours conçues pour la surveillance pendant la période de la guerre tribale (17, 18 et 19ème siècles), passant par ses petites ruelles couvertes, jusqu'à la place centrale consacrée à la célébration des cérémonies, fêtes et mariages.
Contenant actuellement plus de 900 articles et objets authentiques, ustensiles en bois et métal pour la cuisine, métiers à tisser, habits de femmes et d’hommes, tous représentatifs des activités exercées dans la vallée du Drâa.
Un espace où sont exposées de merveilleuses pièces de fossiles et de minéraux dont le prix varie entre 50 et 10.000 dirhams.
Loin des bancs de l’école, Brahim Tahiri, le créateur du site, a travaillé comme journalier dans les sites fossilifères depuis l’âge de quinze ans.
Passionné par les minéraux, il a monté son projet avec ses propres fonds. Il a acheté un terrain à Ksar Sifa où il a planté son atelier et un musée. Des dizaines d’ouvriers travaillent à son compte. Son savoir et son expérience ne cessent de se développer. A son actif une collection de fossiles rares et des expositions à l'étranger.
Tél : 05 35 57 68 74
Email : brahimtahiri@hotmail.com
Petit musée pour diffuser et préserver la culture nomade amazighe, les coutumes, les traditions et les valeurs de la tribu des Aït Khebbach, installée dans le désert de l'Erg Chebbi, Merzouga.
La kasbah Amerhidil impressionnante par sa taille a été bâtie par le maître du Coran du Glaoui au XVIIème siècle sur les rives de l'oued El Hajaj. L'actuel propriétaire a installé un petit musée où il regroupe des objets traditionnels du Maroc d'antan, et vous fera visiter sa maison, en vous racontant comment ses grands parents y vivaient autrefois.
Dans la vallée d’Iminoulaoune, au sud-est de Ouarzazate, précisément dans le village de Tazouda - Toundoute, un spécimen exceptionnel a été découvert. Neuf mètres de long, 4 à 5 tonnes, ce quadrupède suscite tout de suite un grand intérêt de la part des scientifiques et de la presse nationale et internationale. Pourquoi ? Une mandibule portant 17 dents laisserait présager que ce dinosaure pourrait bien être l’ancêtre des Sauropodes d’Amérique du Nord. Une mini-révolution dans le domaine scientifique. Retrouvé pratiquement intact, le squelette du Tazoudasaurus a donc une valeur historique inestimable puisqu’il peut apporter des informations capitales dans l’étude de l’évolution des Sauropodes.
Le bâtiment est achevé, il ne reste plus qu’à effectuer le travail de scénographie et de muséologie”. Mais l’ouverture du musée risque d’accuser du retard. L’association est encore à la recherche de 20% du financement nécessaire à la finalisation du projet. L’investissement, estimé à environ 12 millions de dirhams, est principalement financé par la commune rurale d’Iminoulaoune, le conseil provincial de Ouarzazate ainsi que par un don d’une famille française.
Vidéo : "l'empreinte des dinosaures dans les montagnes du Haut-Atlas marocain"
A Azlag, la fabrication des poignards remonte à plus de 800 ans. Les Berbères les fabriquaient comme arme pour se défendre et survivre. Actuellement, ces objets d’art sont réservés aux cérémonies et aux danses traditionnelles. Les poignards sont ornés de symboles juifs, islamiques, romains et berbères. Plus de 1000 personnes travaillent grâce à cet artisanat à statut de coopérative depuis 1986. Celle-ci compte 50 ateliers et entretient la tradition.