Des paysages fascinants et parfois mythiques attirent le tourisme de masse mais c'est dans de telles régions aux conditions de vie difficiles et aux ressources fragiles et très limitées que le tourisme responsable prend tout son sens.

Le sud marocain abrite une biodiversité riche mais fragile.

La commune de M'Hamid El Ghizlane a pour coordonnées géographiques : 29°43′58″N 5°57′25″O 2.

M’Hamid El Ghizlane fait partie du parc national d’Iriqui qui appartient à la fois à la Province de Zagora et à la Province de Tata. Le lac du même nom est situé entre Foum Zguid et M'hamid El Ghizlane. Ce lac est asséché aujourd’hui. Il était le lieu préféré des gazelles du sud.

A 90 km au sud-est de Zagora et à quelques dunes seulement d’un immense désert menant aux frontières maroco-algériennes, se trouve la paisible oasis de M’hamid El Ghizlane (ou M’Hamid des gazelles). Le village peuplé d’environ huit mille habitants marque certes la fin du goudron, mais ce dernier, rongé par le temps, ne permet plus le croisement, depuis Tamegroute, de deux véhicules. Et pourtant, la vie dans ce village continue son rythme depuis la nuit des temps. Déjà au XVIème siècle, M’Hamid fut le point de départ d’Ahmed El Mansour Addahbi, qui est parti avec ses guerriers, ses dromadaires et toute sa tribu à la conquête de Tombouctou. Son rôle fut primordial en tant que base arrière dans les aventures de cette dynastie aux tréfonds de l’Afrique subsaharienne.

Située à 550 m d’altitude, M’Hamid ne met pas uniquement fin au bitume, mais aussi à une composante naturelle, en l’occurrence la vallée du Draâ. C’est ici la dernière des oasis, le lieu où l’oued Drâa s’enfonce définitivement dans le sable. Plusieurs chercheurs estiment que M’Hamid remonte sans doute au temps où le Sahara n’était pas encore un désert. Elle fut autrefois un grand centre caravanier. Même si la palmeraie offre un paysage qui traduit un mode de vie sédentaire, les aspects caractérisant la vie nomade sont aussi présents. Ainsi parmi les tribus nomades (Aarib), quelques familles continuent toujours à pratiquer le nomadisme et l'élevage ovin et camelin. 

Elle est connue pour ses dunes de sable de Chegaga, à 60 km de M’Hamid,  qui se prêtent aux randonnées désertiques et chamelières avec des paysages à couper le souffle et la mer de sable qui s’étale à perte de vue ... Autrefois, on y commerçait principalement les dattes, le henné, les amandes et les olives mais aussi l'or et les esclaves du Soudan.

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Situé au sud de la grande palmeraie du Tafilalet, l’Erg Chebbi, s’étire sur près de 30 km le long de la Hamada du Guir, frontalière avec l’Algérie. Cette région est connue par ces paysages mythiques constitués d’une alternance de regs, de dunes et d’oasis.  

Le village de Merzouga, coulé dans les dunes, marque le point de départ de randonnées chamelières et de nuits de bivouac dans les sables. Dans ce désert ocre, les dunes monumentales se déplacent et se déforment au fil des vents. Le paysage devient de plus en plus sauvage. 

Merzouga est célèbre pour ses cures de bains de sable (après avis médical) qui sont une tradition berbère pour guérir les maladies chroniques et les maladies des articulations, des muscles et des tendons.

A 4 kilomètres du village de Merzouga se trouve le lac Dayet Srij qui accueille une grande variété d'oiseaux dont une colonie de flamants roses … Le spectacle des dunes se reflétant dans l'eau, quand le lac est plein, est superbe. Il sert aussi de réservoir d’eau pour l’irrigation des cultures se trouvant en contre bas ; il s’assèche en été et reprend vie après les pluies d’automne.  Un peu plus loin,  s’érige une carrière de marbre noir dans laquelle on peut retrouver les stigmates de nautiles pétrifiés.

Autre lieu, le lac Yasmina où les nomades mènent leurs bêtes pour qu'elles s'abreuvent, et pour qu'elles profitent de la nourriture abondante. 

Merzouga est un écosystème original et unique pour le Maroc qui combine à la fois un milieu arénacé de grande amplitude, un reg et une zone humide exceptionnelle.