Jour et lieu des Souks
Ouarzazate compte 4 souks hebdomadaires. Le mardi au quartier Sidi Daoud, le vendredi à proximité de la gare routière, le samedi à
Tabounte, enfin le dimanche souk dans la zone industrielle au nord. Poisson le samedi au marché couvert de l’Avenue Ibn Sinaa, ouvert tous les jours de 8h30 à 20h30.
Le Poulpe, c'est un enquêteur libre, curieux, indépendant. Partant de ces faits divers qui expriment les maladies de notre monde, il explore les failles et les désordres du quotidien. Ce n'est ni un vengeur ni le représentant d'une morale, c'est surtout un témoin.
Ouarzazate et mourir, voyage introspectif et digressif, partition poétique de mots mis
en sons, est un Poulpe atypique, très loin des canons de la série, voire même du genre polar. Comme tous les personnages habituels de Prudon, Gabriel Lecouvreur ne va que dans une direction :
contre le mur. L'intérêt est de savoir s'il va freiner ou se détourner et quand. Ici, aux prises avec son passé, ses noirs à l'âme et ses démons intérieurs, il va aller rechercher sa vérité - un
temps lâchement abandonnée au bord d'un trottoir parisien - au fond du désert marocain.
Un texte beau et vénéneux, magnifié par les fines courbes et les circonvolutions faussement naïves de Baladi.
L’analyse de fossiles a permis à des paléontologues de relever les traces d’un prédateur marin de plusieurs millions d’années. Selon une étude publiée ce mercredi, le spécimen en question serait plus grand et plus récent que ceux étudiés jusque-là. Il ressemblerait à une crevette géante.
Il s’agirait d’un spécimen de la famille des anomalocaridides (étrange crevette), rapporte la revue scientifique britannique «
Nature », sur son site. Ces géants prédateurs marins invertébrés auraient été les plus gros animaux de la planète il y a environ 540 millions d’années. Particularité du spécimen découvert au
Maroc, près de Zagora (sud-est du Maroc), il mesurerait un mètre de long, alors que les espèces découvertes jusqu’ici ne dépassaient pas les 60 centimètres de longueur, rapporte
l’AFP.
Autre particularité, le spécimen découvert au Maroc, daterait d’une époque géologique plus récente (celle de l'Ordovicien) que ceux
étudiés jusqu’ici, qui dataient de l’époque du Cambrien. L’espèce aurait, selon la récente étude, survécu environ 30 millions d’années de plus que ce qu’avaient révélé les précédentes
études.
« La nouvelle découverte faite au Maroc montre que des animaux caractéristiques du Cambrien, comme les anomalocaridides, ont
continué d'avoir un impact considérable sur la biodiversité et l'écologie des communautés marines bien des millions d'années plus tard », déclare Peter Van Roy, de l’Université de Gand, en
Belgique. Il met ainsi en évidence le fait qu’un nouveau chapitre vient d’être ajouté à l’histoire de l’évolution de la vie sur Terre.
Cette nouvelle découverte vient s’ajouter à une longue liste de trouvailles inédites au Maroc, sur l’histoire de la vie sur la
planète. Il y a un an, des fouilles dans la même région avaient permis de découvrir un squelette vieux de 95 millions, permettant d’identifier une nouvelle famille de dinosaures, l’une des plus
anciennes jamais recensée. En juin 2009, des paléontologues français découvraient dans le bassin à phosphates des Ouled Abdoun un mammifère fossile identifié comme l’un des plus vieux ancêtres de
l’éléphant.
LA PLUS GRANDE CENTRALE SOLAIRE DU MONDE VIENT D’ALLUMER SON PREMIER “RÉACTEUR”
Noor. Ainsi se nomme la centrale solaire qui vient d’être officiellement mise en service au Maroc, dans la province de Ouarzazate, à 10 km de la ville éponyme.
Noor, cela veut dire “lumière”. Et s’il ne s’agit que du démarrage effectif de la phase I – une centrale d’une capacité de 160 MW – le projet, une fois achevé en 2020, portera bien son nom : ce sera la plus grande centrale solaire du monde, d’une capacité de 580 MW.
Pour l’heure, Noor I ne produit donc que 160 MW de puissance, soit l’équivalent de la puissance nécessaire pour faire voler un Boeing 747 en vol (passagers inclus) ou pour donner de l’électricité à 1 million de Marocains (selon les sources officielles), du moins tant que le soleil est au rendez-vous… et quelques heures après son coucher. Car Noor I est une centrale “thermodynamique“, utilisant les rayons du soleil pour chauffer un fluide lequel transmet ensuite la chaleur à l’eau pour faire tourner des turbines à vapeur et produire de l’électricité. Elle devrait ainsi consommer 1,7 million de mètres-cubes d’eau par an.
S’il est prévu que Noor I commence à délivrer son électricité en juin 2017, après une phase de tests et de réglages, sa sœur, Noor II, est déjà en construction et devrait entrer en service en 2017-2018. Prévue pour délivrer environ 200 MW de puissance, elle repose sur une technologie semblable mais moins consommatrice d’eau.
L’ÉQUIVALENT D’UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE… ÉTALÉ SUR 2500 HECTARES
Enfin, Noor III, devrait être achevée en 2020, pour une puissance d’environ 150 MW… En tout, le projet Noor, d’un coût total estimé de quelque 9 milliards de dollars (8 milliards d’euros), déploiera ses miroirs sur 2 500 hectares, plus que le site de Disneyland Paris, pour produire 500 MW (avec une consommation d’eau estimée de 2,5 à 3 millions de m3 d'eau par an).
Et Noor IV, une “petite” centrale photovoltaïque de 80 MW, viendra soulager les trois autres en cas de pic. Donc 580 MW en tout, soit la puissance d’un réacteur nucléaire moderne…
11% DE L’ÉLECTRICITÉ MONDIALE À L’HORIZON 2050
Avec cela, le Maroc se situera en tête du peloton du “solaire thermodynamique” dont l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit qu’il représentera à l’horizon 2050 11% de la production d’électricité mondiale, avec 1 000 GW.
©Román Ikonicoff www.science-et-vie.com 16/2/2016